LES ATOUTS DE LA MEDIATION

Vous trouverez ici quelques avantages de la médiation, décrits de manière générale.
Je me tiens à votre disposition pour vous en dire plus et répondre à vos questions.

Confidentialité

La médiation est un processus couvert par le sceau de la confidentialité. Elle se déroule dans un cabinet privé. Dès lors, tout ce qui se passe, se dit ou s’échange en médiation est strictement confidentiel et ne peut être divulgué à l’extérieur, ni par les parties, ni par moi, ni par les éventuels avocats ou experts.

La loi prévoit d’ailleurs des sanctions en cas de non-respect de la confidentialité. Vous pouvez donc vous exprimer en toute confiance. Deux documents échappent à ce principe : le protocole de médiation signé en début de processus et l’accord de médiation conclu à la fin.

Volontaire

Le processus de médiation est un processus volontaire. C’est donc vous et l’autre partie qui, en toute liberté, vous engagez à venir en médiation et à chercher une solution à votre différend. La caractère volontaire du processus implique dès lors que vous pouvez décider de mettre fin au processus à n’importe quel moment, en informant l’autre partie et moi-même, la médiatrice. Cet engagement volontaire consolide l’accord.

Rapidité

En médiation, vous restez maître du temps : le processus peut commencer sans délai et avec l’autre partie, vous
déterminez le rythme des réunions, en concertation avec moi bien sûr. La médiation peut durer de quelques jours (parfois même quelques heures) à quelques mois. En moyenne, on prévoit :

• une séance d’information d’environ une heure, suivie de
• une à 6 séances de médiation, de 2,5 heures pour les matières civile ou commerciale, de 1,5 heure en médiation familiale.

Ces indications varient évidemment en fonction de la complexité des problèmes, de la situation des parties, de l’environnement proche… Les points urgents peuvent être abordés directement, avec une solution provisoire rapide.

Plus économique

Généralement, la médiation est plus économique que le recours en justice. Les honoraires sont connus dès le début et sont partagés entre les parties. Tout est transparent, il n’y a pas de mauvaises surprises, pas de frais de justice complémentaires à ajouter. De plus, comme le processus est rapide, certaines sommes ne restent pas bloquées pendant des années.

Bon à savoir : les honoraires de médiation sont pris en charge par certaines assurances « Protection juridique » et une assistance « aide judiciaire » est également possible.

A l'écoute

La communication est au coeur de la médiation. Le principe de base : vous-même et l’autre partie, vous connaissez, mieux que quiconque, le problème et la solution.

Vous serez invités à dire votre histoire, votre point de vue, vos émotions, vos besoins et intérêts. Le médiateur vous y aidera afin de rétablir une meilleure communication entre vous, condition nécessaire pour trouver un accord. Les deux parties seront écoutées et entendues. Les témoignages convergent pour dire combien ce processus d’écoute
permet de sortir du conflit, apaisé, sans amertume, non pas avec une solution imposée mais avec une résolution co-construite.

Un accord "sur mesure" et juste !

L’équilibre est au coeur de tout le processus de médiation. Je veillerai à répartir équitablement le temps de parole entre les médiés, sur base d’une méthode qui est au service des parties. L’équilibre doit se retrouver aussi dans la solution trouvée qui doit être acceptable pour chacun, au présent et à l’avenir.

Comme médiatrice, je ne donnerai pas de solution, ni chercherai pas à dire qui a raison ou tort. Les médiateurs ne jugent pas. Les solutions viennent des parties elles-mêmes et seront donc originales, du «sur-mesure », basées sur le principe du gagnant-gagnant. Ce qui est important et spécifique à la médiation, c’est que ces solutions vont tenir compte de la réputation des parties, vont être déclinées concrètement pour durer en portant une attention particulière aux personnes touchées par l’accord (respect de l’environnement des parties).

Encadré par une médiatrice agréée

Pour devenir médiateur/médiatrice, il faut suivre une formation particulière et être ensuite agréé par la Commission fédérale de médiation (art.1727 du Code judiciaire). Outre ses qualités humaines d’empathie, le médiateur doit développer un savoir-faire pour être neutre, indépendant et impartial. La profession de médiateur exige donc formation, processus de reconnaissance par un organisme étatique et respect de règles professionnelles précises.

Je suis juriste (licence/master et agrégation en droit), j’ai suivi les formations de médiatrice et suis agréée par la Commission fédérale. Comme médiatrice, je n’interviens ni comme avocate, ni en tant que juge ou arbitre, ni
comme thérapeute. Mon rôle de médiatrice est de vous aider à réamorcer ou faciliter le dialogue entre les parties, en les écoutant, en menant avec elles un débat constructif.

Un processus légalement reconnu

La médiation familiale, comme la médiation civile ou commerciale constituent un mode légal de résolution des
conflits. Ce processus est régi par les articles 1724 à 1737 du Code judiciaire. Quels ont les avantages de choisir un processus légal ?

D’une part, les médiateurs sont tenus au secret professionnel. D’autre part, en cas d’accord, et SI le médiateur qui a mené la médiation est agréé, les parties -ou l’une d’elles- peuvent soumettre l’accord de médiation pour homologation au juge compétent (article 1733 du Code judiciaire). L’entente finale homologuée aura dans ce cas, la même force qu’un jugement. Le juge ne peut refuser l’homologation de l’accord que si celui-ci est contraire à l’ordre public -ou si l’accord obtenu à l’issue d’une médiation familiale, est contraire à l’intérêt des enfants mineurs.

Envie de trouver des solutions ?

Dans un espace privatisé et serein, je vous accompagne pour prévenir les tensions relationnelles, gérer les conflits et faciliter les prises de décision.